Droits humains à Gaza -EDF ne doit pas travailler avec un État criminel

Tract distribué par mail à EDF R&D par la section locale

Le 5 mai, le gouvernement israélien d’extrême-droite a approuvé un plan autorisant « la conquête de la bande de Gaza », dans le même temps le porte-parole du gouvernement a annoncé qu’il souhaitait « explorer le plan Trump visant à permettre le départ volontaire des habitants de Gaza ».  Le 6 mai le ministre des Finances israélien Smotrich, suprémaciste, déclare: « Gaza sera complètement détruite » et souhaite « faire partir la population en grand nombre vers des pays tiers ».

Par ce nouveau pas en avant dans une politique clairement affichée d’épuration ethnique, le gouvernement israélien se met encore davantage au ban de le communauté internationale – rappelons que le Premier Ministre Netanyahou est déjà visé par un mandat d’arrêt de la Cour Pénale Internationale. Il est interdit de se voiler la face devant un crime programmé et annoncé.

Dans ce contexte, nous souhaitons rappeler aux dirigeants d’EDF cet extrait de la charte éthique de l’entreprise:

« EDF a adhéré au pacte mondial des Nations Unies depuis 2001 et s’est engagée à respecter dix principes portant sur les droits de l’homme, le travail, l’environnement et, depuis 2004, la lutte contre la corruption.

DROITS DE L’HOMME

  1. Les entreprises sont invitées à promouvoir et à respecter la protection du droit international relatif aux droits de l’homme dans leur sphère d’influence ; et
  2. À veiller à ce que leurs propres compagnies ne se rendent pas complices de violations des droits de l’homme. »

SUD-Énergie demande donc aux dirigeants d’EDF d’user de leur influence maximale pour qu’Israël cesse ses violations des droits humains dans la bande de Gaza, et en particulier de s’assurer que ni l’entreprise EDF ni ses filiales ne collaborent avec un État aujourd’hui dirigé par des criminels.