Répression syndicale à Cruas ! Mardi 10, barbecue devant la centrale à l’occasion du passage en conseil de discipline de notre représentant.

Remettre en cause le droit de manifester ses opinions et convictions, c’est renouer avec les heures les plus sombres du combat anti-syndical…

Le représentant de la section syndicale SUD Energie de Cruas, Yann MONTIEL, se voit convoqué à un conseil de discipline suite à un entretien avec un médecin du travail où il a exprimé sa souffrance provoquée par un management défaillant…

Doit-on être sanctionné pour ne pas avoir réussi à subir des pressions hiérarchiques sans craquer ? Ne connaissez-vous personne à qui c’est arrivé ? Vous peut-être ? Ou peut-être prenez-vous ces psychotropes (légaux ou illégaux) dénoncés par des affiches un peu partout sur le site pour tenir le coup… ???

Questionnement qu’avait déjà soulevé le CHSCT depuis des années en faisant voter une expertise Risques Psycho-Sociaux sur le site ? Expertise qui avait pour but de s’assurer que l’organisation du travail (du point de vue des effectifs, des modes de management, de la sous-traitance, des orientations politiques de notre établissement …) n’était pas source de mal-être pour le personnel sur qui repose la sûreté tes installations !

NE VOUS ETES VOUS JAMAIS POSE LA QUESTION AUX VUES DES SITUATIONS QUE VOUS VOYEZ TOUS LES JOURS ?

Malheureusement cette expertise n’a jamais pu aboutir à cause du temps gagné par la direction en assignant le CHSCT au tribunal. Le premier verdict donnera raison au CHSCT, la direction fera appel et gagnera. Le CHSCT ayant été renouvelé après les élections du personnel de 2016, l’action ne sera pas poursuivie. Mais Yann, secrétaire du CHSCT à l’époque de la démarche avait déjà été prévenu… On ne dérange pas une entreprise comme EDF sans en payer le prix !!!

D’un point de vue général, la répression est un outil qui se veut « légal » (recours au droit, aux règles de fonctionnement, au règlement…). Il s’agit de poursuites engagées contre un-e/des camarades qui visent à affaiblir l’action collective, à faire rentrer dans le rang, à faire perdre du temps et/ou de l’argent, à se débarrasser de militant-es…

La répression anti syndicale vise de plus en plus d’équipes et de camarades. Les remises en cause du code du travail, les ordonnances Macron ont accentué un sentiment d’impunité et l’arrogance chez certains employeurs qui se croient tout permis, dans le public comme dans le privé.

Droit à ne pas se soumettre à des ordres en contradiction avec nos valeurs et les intérêts de l’entreprise, c’est la seule façon de rester en bonne santé et d’espérer que notre entreprise perdurera AVEC NOUS !!!

 

Voir aussi sur notre site, le reportage de Châtaigne du 10 juillet.