Retraites : « Le rapport du COR ne nous prédit pas un monde invivable en 2050, le rapport du Giec, si »

Nous relayons cette tribune signée par des ONG et des scientifiques, qui développe très efficacement les arguments que SUD-Énergie porte depuis longtemps : à l’heure de la catastrophe climatique et environnementale, vouloir produire plus tour et n’importe quoi sans aucune réflexion sur le type de production et vouloir travailler plus au lieu de partager le travail est une aberration, un anachronisme en plus d’être une régression sociale injustifiée.

Il est plus que temps de changer de logiciel, de remplacer la boussole de la croissance par la boussole écologique, d’agir en fin pour un monde plus habitable, plus solidaire, plus heureux.

 

Quelques extraits :

  • « Le gouvernement se trompe de priorité : Le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) ne nous prédit pas un monde invivable en 2050, le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), si« .
  • « Travailler plus, c’est produire plus, c’est extraire plus, c’est polluer plus »,
  • « La priorité ne peut plus être l’augmentation de la production pour satisfaire des objectifs arbitraires de croissance économique »
  • «  C’est la réduction globale du temps de travail que nous devons poursuivre et poser la question du sens du travail pour répondre aux besoins sociaux et environnementaux, pour travailler mieux et travailler moins »
  • « Les scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) alertent depuis des dizaines d’années sur les dangers du dérèglement climatique, sans que le gouvernement semble en prendre la mesure, au point que tous les ans, depuis 2018, le Haut Conseil pour le climat fustige l’insuffisance des politiques publiques mises en œuvre.
  • « Avec la réforme, l’incertitude de l’âge de départ et du montant de la pension de retraite incitera celles et ceux qui le peuvent à constituer une épargne supplémentaire dans le privé, auprès de gestionnaires d’actifs. Ces épargnes seront donc gérées par des assureurs et des banques, qui financent majoritairement les énergies fossiles, donc qui accélèrent le dérèglement climatique. »

 

Seule une forte mobilisation permettra ce changement d’orientation !

Les Industries Electriques et Gazières prennent leur part à cette mobilisation, avec un taux de gréviste très important, des baisses de production (jusqu’à 15 GW mardi).

Nous étions 50% de grévistes à EDF mardi, soyons encore plus nombreux ces prochains jours !