Pour la défense des barrages hydroélectriques

SUD-Énergie agit  pour protéger un bien commun stratégique

Depuis plusieurs années, la Commission européenne pousse la France à ouvrir les barrages hydroélectriques à la concurrence.
SUD-Énergie s’oppose fermement à cette dérégulation, qui menace la sécurité, la souveraineté énergétique, les prix et l’intérêt général.

Nous portons une alternative claire :

  • Un monopole public, en quasi-régie, permettant de sortir l’hydroélectricité du marché et de garantir des prix justes, une sécurité accrue, et des investissements durables.

Pourquoi nous nous mobilisons

  • Les barrages sont des ouvrages sensibles (sécurité, eau, climat).
  • L’ouverture à la concurrence met en danger la gestion durable et équitable de l’eau.
  • Le droit européen autorise une gestion publique directe. C’est possible. Mais refusé par les acteurs dominants (EDF, Engie, syndicats majoritaires).

Nos ressources et actions clés (2018-2025)

  • Tribune dans Le Monde (9 juillet 2025) : notre vision d’un monopole public.
    Alors que la France peine à engager une transition énergétique cohérente, une mission parlementaire vient d’étudier l’avenir des barrages hydroélectriques, en vue d’une réforme, mais la création d’un monopole public semble écartée au profit d’intérêts privés.  [téléchargement]
  • Dossier comparatif (4 pages) : toutes les options passées au crible.
    • Version détaillée : modèles économiques, rentabilité, avis salariés, etc.
  • Rapport parlementaire (mai 2025) :
    Extrait :« la quasi-régie ayant été écartée, c’est le passage en régime d’autorisation qui doit être envisagé». La quasi-régie, pourtant décrite comme l’option la plus solide juridiquement, « présente plusieurs inconvénients, notamment parce qu’elle exclut des acteurs à capitaux privés ou les condamne à perdre leurs concessions. Elle se heurte à un rejet unanime des exploitants actuels et des organisations syndicales représentatives de leurs personnels ».
  • Notre courrier au ministère de l’Économie.
  • Article sur Gomet : une prolongation injustifiée et opaque.
  • La Cour des comptes dénonçait déjà des bénéfices excessifs et peu de retombées pour les usagers.
    Un rapport de la Cour des comptes, publié quelques jours après les débats (mais finalisé 6 mois plus tôt), dénonçait –sur la période 2003-2020, des profits hors norme, des sous-investissements et une gestion « qui ne bénéficie plus aux consommateurs ».  Depuis, les bénéfices de la CNR ont dû encore plus explosé, dans la lignée des prix de marché de l’électricité